mercredi 24 février 2016

Second séjour à Athènes

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Mardi 16 février

Bon anniversaire Solenn !
Aujourd'hui Solenn a 8 ans. Nous partons ce matin pour Athènes. En l'honneur de Solenn et du dernier soir avant le retour en France des parents de Charlotte, ces derniers nous offrent le restaurant. Au menu calamars, sardines ou porc épicé pour les adultes et pasta pour les enfants. Le tout se termine par des millefeuilles, gâteaux au chocolats ou "ekmek quelquechose" avec en prime une bougie pour Solenn !

Départ de Paros

Paros était la meilleure île qu'on ait visité. Plus grande que Santorin et les paysages étaient plus variés, plus montagneux et puis ce n'était pas une île archi touristique par rapport à Santorin. 
Yann









Mercredi 17 février et jeudi 18 février

Aujourd'hui nous partons à l'école. Nous passerons 2 jours au collège et lycée des Ursulines pour présenter notre voyage aux élèves pendant leurs cours de français, religion ou philo.
Certains nous prennent pour des fous mais tous semblent intéressés et intrigués par notre histoire. Les Grecs ne sont pas des aventuriers dans l'âme et notre périple leur semble incroyable. Espérons que certains lâcheront un peu leur voiture...

Nous consacrons notre 1ère matinée à mettre à jour notre présentation afin d'être prêts pour le cours de français de 13h30.

Nous sommes accueillis par Loukia et toute l'équipe des 12 professeurs de français.





Vendredi 19 février

Les enfants bullent à l'appartement pendant toute la matinée pendant que les parents vont au marché et font quelques emplettes. Au total, cette semaine, nous avons acheté une paire de chaussures pour Gwénolé et une pour Solenn, 2 couverts en plastique et une assiette, fait réparer une chaussure de Xavier et recoudre une bretelle de nos gros sacs bleus, récupéré le topo-guide de la Via Egnatia commandé 2 semaines avant, acheté 2 paires de lunettes de soleil pour les garçons (modèles à 3 euros maintenant) et 2 cordons dont un qui a dû tomber directement du sac à dos de Charlotte !
A 16h30 nous rejoignons Loukia la professeur de français et Maria la professeur de religion. Elles sont avec leurs deux filles étudiantes. Elles nous emmènent visiter 2 églises byzantines et Maria nous donne des explications qui nous éclairent sur ce que nous avons vu dans les églises orthodoxes depuis la Serbie. En Grèce, les églises ont été construites avec des matériaux récupérés. Ainsi, si des pierres avec des sculptures païennes étaient utilisées, on sculptait des croix à côté de la sculpture d'origine pour la christianiser. Les proportions d'une église byzantine ne sont pas parfaites ni élevées, afin de rester au niveau de l'homme. Pour savoir quel est le saint patron de l'église, il faut regarder l'icône qui est à la gauche de l'icône de Marie.
Nous sommes heureux d'avoir partagé ces heures avec nos formidables guides. Peut-être pourrons-nous rendre la pareille à elles ou leurs filles ?

Xavier a fait un gâteau à l'orange et fait souffler une bougie à Solenn !

La chapelle Ste Filothée à côté de la cathédrale 


Un "chaud lapin", symbole de la chair, élevé par l'aigle, symbole de l'esprit

Loukia doit traduire les explications de Maria !


Église du Kapnikarea, menacée 2 fois de destruction pour l'urbanisation et qui se trouve finalement au beau milieu d'une rue




Maria et Loukia nous font goûter des Loukoumades, beignets arrosés de miel ou de chocolat fondu. Ça cale vite !






Samedi 20 février

Ce matin les enfants restent tranquilles à l'appartement pendant que les parents vont dans un cyber-café pour mettre à jour le CV de Charlotte et imprimer des indications sur le chemin européen E4 dans le Péloponnèse. Le week-end les métros sont moins nombreux et, tassés à la station Omonia, nous subissons notre première attaque de pickpocket. La technique : un manteau sur le bras, que l'on pose sur le sac à dos le temps d'ouvrir celui-ci. Gwénolé se prend en plus une main baladeuse devant sa poche mais il a heureusement la main sur sa pochette portefeuille (qu'il portera désormais en ceinture dans le métro). Au final, nous n'avons rien perdu.
L'après-midi, nous visitons le musée de la guerre qui nous fait réviser l'histoire de Grèce de l'Antiquité à l'empire Byzantin puis l'empire Ottoman et enfin la république grecque.
Nous rentrons à pied, ce qui nous permet d'observer les contrastes entre l'hypercentre touristique et le centre déserté par les riches, parsemé  de maisons qui furent belles mais qui sont maintenant croulantes.


Statuette d'Alexandre le Grand au musée de la guerre
Les enfants devant des avions de l'armée de l'air






Dimanche 21 février

Nous assistons à la messe en français. Le prêtre, Maurice, est un jésuite très impliqué dans l'accueil des réfugiés. Le Service Jésuite des Réfugiés a d'ailleurs été créé officiellement à Athènes en novembre 2015. Nous rencontrons aussi Cécile qui nous invite à déjeuner chez elle et qui est également très active dans JRS. Avec elle nous mesurons l'énorme défi auquel doivent faire face la Grèce et l'Europe pour gérer l'urgence. Le flux des migrants varie beaucoup mais peut atteindre entre 2000 et 4000 personnes par jour. Généralement, les réfugiés syriens, afghans ou irakiens ne restent pas en Grèce et sont redirigés vers l'Allemagne, l'Autriche ou la Suède. Le temps de leur transfert, ils sont logés dans des camps (anciennes bases militaires, stade olympique). Les jésuites accueillent des familles ou les plus fragiles pour 3 jours. La gestion est encore plus compliquée pour les migrants économiques, qui par définition ne peuvent pas obtenir l'asile, ou pour les migrants qui ont plusieurs papiers d'identité différents ou aucun.
Le flux des migrants est par ailleurs un marché juteux pour toutes les mafias puisque les passeurs demandent entre 1500 et 2000€ par personne pour faire 5 km entassé dans un zodiac près à chavirer...

Chez Cécile nous déjeunons avec Manuela  qui a réalisé pour le HCR des émissions de radio pour donner la parole à des migrants et des Grecs qui les aident.

A notre retour en métro, entassés à la station Syntagma, le scénario de la veille se reproduit mais cette fois Gwénolé surveille son sac dans les reflets de la vitre et, excédé, essaye de mettre la honte au pickpocket ! Charlotte se retrouve quelques secondes plus tard avec le sac ouvert par une femme au manteau sur le bras. Celle-ci se carapatte vers la sortie.

Aujourd'hui nous prenons le métro. Cest le repaire des pickpockets ! Nous sommes tout serrés. Papa commence à parler fort en disant à un monsieur de refermer la poche de son sac. Ce monsieur est un pickpocket! Heureusement c'était marqué dans les guides et Papa et Maman n'avaient rien mis de précieux dans les sacs.

XAVIER

Dans le métro on était tout compréssé tellement il y avait de gens. Un pickpocket a essayé de voler des choses dans le sac de Papa, mais Papa s'en est rendu compte et à dit au voleur 
-s'il vous plait pouvez vous me refermer mon sac .

YANN


Déjeuner improvisé avec vue sur mer chez Cécile 


Avec Cécile, Félix et Célestin

Nous utilisons la cuisine bien équipée de notre appartement 


Lundi 22 février

Nous nous aérons un peu en allant jusqu'au bout de notre ligne de métro, dans le quartier huppé de Kifissia. Nous visitons une église dans le centre et une autre sur la colline, dans un monastère qui semble déserté.
L'après-midi est consacré au travail scolaire et à la préparation de la suite du programme. Nos tentatives d'aider dans une ferme bio ou dans une communauté n'ayant pas abouti, nous prévoyons une dizaine de jours le long du chemin européen E4 dans le Pélopponèse puis un passage par Delphes avant de rejoindre Thessalonique d'où commencera véritablement notre retour en France.

Église de la transfiguration 




Les maisons sont très chics

Église Notre Dame de la Délivrance




Maison du centre ville 


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