De Novi Sad à Belgrade

Mercredi 9 septembre

Charlotte se régale à faire le marché pendant que les enfants font leurs devoirs avec Gwénolé. Après toutes ces ruches, voici enfin du miel ! Le charcutier fait signe que sa bouche chauffe avec la saucisse fumée piquante, l'autre non. La fermière fait goûter ses différentes sortes de fromages frais style feta. 

Le marché de Novi Sad

Après un tour tous ensemble dans le centre, nous commençons sur une route affreusement passante. Heureusement nous faisons halte assez vite dans un village viticole. Les parents s' offrent leur première dégustation de vin : du rouge sucré qui s'appelle "vin liturgique" !

L'après midi nous enchaînons au calme dans un parc national. Enfin le silence mais le chemin caillouteux a raison de la chambre à air avant de Yann. 
Il est tard, nous devons trouver de l'eau et un lieu de bivouac. Les premières femmes à qui nous présentons nos poches à eau, disons "voda" et faisons le signe "boire" nous font signe que non. N'ont-elles pas l'eau courante ? Mystère. .. Nous devons aller plus loin dans le village pour trouver quelqu'un qui nous en donne. Les premières femmes nous disent au revoir amicalement. ..

En plus la fontaine ne marche pas !

Nous bivouaquons sur un bout de champ en hauteur bien caché avec une petite chienne qui nous a suivis, à la grande joie des enfants.

Jeudi 10 septembre

Il pleut. Petit déj humide !

Nous remballons les tentes mouillées et terreuses et affrontons toute la journée la pluie, la route et les camions, avec le souhait de nous mettre au sec à Belgrade. La chienne court 40 km avec nous, se jetant sur les voitures. 
Le restaurateur qui nous reçoit le midi l'enferme pour nous permettre de repartir sans elle. Ce restaurateur est notre soleil du jour. Il a tout ce qu'il nous faut : une soupe au chou et à la viande, de la purée et des boulettes de viande. Il nous offre en plus des boreks : sortes de feuilletés fourrés aux quetsches ou aux pommes. Il est aux petits soins avec nous. Il nous offre un pain pour la route. 

Notre bienfaiteur devant son four à bois. 

Nouvelle crevaison à l'arrivée, merci les tessons de bouteilles un peu partout !

Arrivée à Belgrade sous la pluie.  Il pleut il mouille, c'est la fête...

L'auberge de jeunesse où nous nous rendons est occupée en grande partie par des réfugiés. Le patron nous demande de payer la totalité d'un dortoir de 8. Nous nous rabattons sur un hôtel vieillot et fumeur mais bien placé. Avantage : l'hôtelier rigole quand Gwénolé lui demande des vieux journaux pour sécher nos chaussures mais il nous fournit un sèche-cheveux.

Un chien errant nous a suivi jusqu'à notre lieu de bivouac. Ce chien essayait de mordre les voitures en se jetant dessus. Nous pensons que ses maîtres l'ont abandonné en voiture. Comme il pleuvait, nous nous sommes arrêtés manger dans un restaurant et le monsieur du restaurant à bien voulu le garder le temps que nous repartions.
XAVIER


Vendredi et samedi 11 et 12 septembre

Gwénolé réussit à trouver un appartement au calme près du parlement. Les informations exactes sur les musées étant difficiles à trouver, nous en visitons peu mais découvrons Belgrade à pied. Cette ville est "dans son jus", moins pourléchée que ses consoeurs sur le Danube.

Préparatifs pour une cérémonie militaire : un 4x4 se fait évacuer sous l'oeil hilare des enfants

Le parlement

Chapelle de l'église Saint Marc

Son iconostase

Il faut diminuer les rations de pâtes !

Spectacle d'enfants dans le cadre du tramway de la culture

Le marché à côté de l'appartement

Le quartier des bohémiens, petit "Montmartre" de Belgrade.

Promenade dans la citadelle

Cérémonie militaire d'intronisation des cadets. Les avions à réaction font leur show ; les enfants sont aux anges.



Dimanche 13 septembre

A la messe en anglais, nous sommes repérés par des Français. Ils nous invitent à déjeuner. Olivier travaille à l'ambassade de France. Il nous retrace l'histoire de ce pays, proche de la France au cours de la 1ère guerre mondiale et en lice pour l'entrée dans l'UE, avec la question du Kosovo à régler. Lydie est peintre et apprend à "écrire" des icônes. Les orthodoxes considèrent que l'Esprit guide celui qui écrit. En ce sens les icônes sont une fenêtre vers Dieu. Nous comprenons mieux la ferveur des orthodoxes à leur égard.
Les enfants s' offrent un après midi BD-Playmobil avec Dorian, 11 ans et demi.

Lydie, Olivier et Dorian

Saint Sava depuis le musée de la Yougoslavie où on nous vend des billets alors que le bâtiment principal est fermé pour cause de travaux... Nous visitons donc le tombeau de Tito qui est attenant au musée.

Nous terminons la journée par la visite de l'église Saint Sava, réplique de Sainte Sophie à Istanbul, qui est en cours de construction. Nous quittons Lydie et Olivier avec émotion.  Ces "pauses" non prévues sont toujours une joie profonde pour nous. Merci encore.

A Belgrade j'ai vu des soldats qui faisait un défilé. Ils montraient les nouveaux soldats. Ils montraent aussi des avions et des hélicoptères.
SOLENN

Ce que j'ai aimé à Belgrade : il y avait des soldats qui défilaient pour fêter les nouveaux soldats. A la fin deux groupes d'avions de chasse passèrent juste au-dessus de nous avec trois hélicoptères et un avion à réaction. Quand l'avion à réaction passa nous sentîmes notre corps trembler.
YANN

Nous sommes arrivés à Belgrade sous la pluie ce qui ne nous a pas donné une super impression. J'ai aimé la parade des soldats devant le Parlement. Ils ont défilé en marchant tous ensemble ensuite ils ont chanté (peut-être l'hymne de la Serbie). Vers la fin ils ont fait défiler six avion par groupe de trois et trois hélicoptères. Un avion à réaction a fait du rase-mottes. Quand il est passé il a fait tout trembler. Dimanche matin en allant à la messe en anglais nous avons rencontré des Français qui nous ont invités à déjeuner. Nous sommes restés tout l'après-midi. Lydie la femme d'Olivier et la maman de Dorian et Ombeline nous a fait des crêpes pour le goûter. Cela faisait longtemps que nous en voulions !

XAVIER