Nous nous levons de bonne heure pour attraper le ferry qui part à 8h. Sur le quai on dirait que tout le village s' est donné rendez-vous. Nous retrouvons les pêcheurs, les invités du mariage, Petre (le deuxième) et tous les lycéens qui partent pour la semaine à Tulcea. L'ambiance est plutôt sympathique et cette fois les vélos ont de la place dans la cale entre les badauds et les canards dans leurs cartons. Les coins coins ne sont pas une sonnerie de téléphone ! Notre trajet se passe sans problème, nous discutons longuement avec Petre qui nous confie qu'il est traumatisé de ne pas avoir connu sa mère. Celle-ci s' est fait tuer à 29 ans par les communistes parce qu'elle avait un nom germanique... Un autre passager nous dit son admiration pour l'équipe de foot de Saint Étienne !
Nous arrivons à Tulcea sous une pluie battante. Nous nous rendons dans une boutique de vélos, ils ne sont pas intéressés par des vélos d'occasion. Nous trouvons refuge au marché le temps d'y déjeuner puis partons à la gare pour réserver le train qui nous mènera à Constanta. Nous sortons l'employée de sa torpeur. Elle refuse de nous vendre des billets pour nos vélos car le train est très très petit. Les bus ne pouvant prendre nos vélos, nous stationnons dans le hall de la gare. Il est 14h, le train est à 16h25. Voyant que nous ne bougeons pas, l'employée nous vend tous les billets souhaités ! Et tout à coup arrive dans la gare une famille française d'Angers qui nous aide pour monter et descendre les vélos et les 12 sacoches du train, monter puis descendre les escaliers de la gare de Medgidia puis monter nos affaires dans notre train de correspondance. A Constanta il nous reste encore à passer les escaliers du souterrain, à recharger les vélos sous l'oeil des agents de sécurité et à trouver la pension que nous avons réservée. Accueil glacial de notre logeuse qui a peut être eu peur de cette famille à vélo. Son visage s' éclaire quand elle voit nos billets. ..
Lever de soleil à Crisan |
Dans le train Tulcea-Medgidia |
A la gare de Constanta, nous apercevons au bout du quai un train. Je dis à Papa : le voilà notre train. Papa réplique : il ne faut pas exagérer, c'est simplement la locomotive, c'est trop petit ! En fait, c'était bien notre train; une micheline pas plus grande que nos locomotives !
XAVIER
Lundi 12 octobre
Nous décidons de rester jusqu'au lendemain pour visiter un peu Constanta. Après les devoirs des enfants, nous allons au marché, lieu toujours agréable, et nous pique-niquons. En partant vers la gare routière, nous tombons sur Manuel, un jeune cyclo allemand que nous avions rencontré après Manastirea. Il n'a pas encore pris de décision pour la suite de son voyage. Nous continuons dons ensemble jusqu'à la gare routière pour prendre des renseignements. Nous trouvons une compagnie de bus qui prend gratuitement nos vélos en soute. Nous voilà soulagés !
Nous allons voir la mer Noire avec Manuel. Elle est bien agitée. Nous ne trouvons pas de bistro en bord de mer et nous rabattons sur un café de la vieille ville. Celle-ci a du cachet mais a bien besoin de rénovation. Avec Manuel, nous échangeons nos impressions sur les pays parcourus. Cela nous aide à tourner la page de cette merveilleuse traversée de l'Europe.
Nous dînons pour la première fois dans un kebab. La patronne, souriante, est aux petits oignons avec nous (dans tous les sens du terme). Elle s'étonne que nous connaissions plusieurs mots de roumain, nous lui expliquons que nous sommes depuis plus de 3 semaines dans le pays.
Nous décidons de rester jusqu'au lendemain pour visiter un peu Constanta. Après les devoirs des enfants, nous allons au marché, lieu toujours agréable, et nous pique-niquons. En partant vers la gare routière, nous tombons sur Manuel, un jeune cyclo allemand que nous avions rencontré après Manastirea. Il n'a pas encore pris de décision pour la suite de son voyage. Nous continuons dons ensemble jusqu'à la gare routière pour prendre des renseignements. Nous trouvons une compagnie de bus qui prend gratuitement nos vélos en soute. Nous voilà soulagés !
Nous allons voir la mer Noire avec Manuel. Elle est bien agitée. Nous ne trouvons pas de bistro en bord de mer et nous rabattons sur un café de la vieille ville. Celle-ci a du cachet mais a bien besoin de rénovation. Avec Manuel, nous échangeons nos impressions sur les pays parcourus. Cela nous aide à tourner la page de cette merveilleuse traversée de l'Europe.
Nous dînons pour la première fois dans un kebab. La patronne, souriante, est aux petits oignons avec nous (dans tous les sens du terme). Elle s'étonne que nous connaissions plusieurs mots de roumain, nous lui expliquons que nous sommes depuis plus de 3 semaines dans le pays.
Depuis quelques jours nous remettons les pieds dans des chaussures ! |
Pour acheter des compléments alimentaires ou des cosmétiques, il faut aller dans un magasin naturiste ! |
Une des centaines de tours de Constanta |
Constanta, 3ème port de commerce européen |
Musée de la marine |
Au bord de la mer Noire avec Manuel |
Notre 1ère mosquée
Les enfants visualisent notre trajet sur la carte |
Mardi 13 octobre
Nous quittons notre chambre à 11 h pile. Notre logeuse nous avait bien rappelé l'heure du check out. Nous tentons une coupe pour Yann, Xavier et Charlotte. Entre-temps la pluie se déchaîne, c'est râpé pour la mer Noire. Nous allons plutôt nous réchauffer avec une soupe. Un des clients, qui parle français, nous pose quelques questions et traduit pour les employés. Nous faisons l'animation ! La pluie s'étant calmée, nous nous offrons un dernier tour à vélo vers la cathédrale puis nous allons attendre le bus. Les chauffeurs ont l'air sceptiques devant nos 5 vélos. Finalement, avec leur aide et en démontant 2 roues, tout rentre en soute.
Nous découvrons l'équipage. Outre un chauffeur, une hôtesse gère les passages de frontières et distribue des boissons, des chocolats et de l'eau de Cologne citronnée. Un gros bonhomme est soit le chef, soit un chauffeur pour le retour. Enfin, un mécanicien intervient 2 fois sur le moteur. Nous qui étions rassurés de monter dans un Mercedes-Benz ! Ce mécanicien semble avoir aussi pour rôle la gestion des achats de whisky avant la frontière bulgare, des dépôts dans un restaurant turc en Bulgarie et de l'acheminement de certaines bouteilles en Turquie !
A minuit nous passons la frontière turque. Il faut sortir tous les bagages des soutes, sauf nos vélos heureusement ! Les bouteilles de whisky restent quant à elles à l'intérieur du bus !
Nous quittons notre chambre à 11 h pile. Notre logeuse nous avait bien rappelé l'heure du check out. Nous tentons une coupe pour Yann, Xavier et Charlotte. Entre-temps la pluie se déchaîne, c'est râpé pour la mer Noire. Nous allons plutôt nous réchauffer avec une soupe. Un des clients, qui parle français, nous pose quelques questions et traduit pour les employés. Nous faisons l'animation ! La pluie s'étant calmée, nous nous offrons un dernier tour à vélo vers la cathédrale puis nous allons attendre le bus. Les chauffeurs ont l'air sceptiques devant nos 5 vélos. Finalement, avec leur aide et en démontant 2 roues, tout rentre en soute.
Nous découvrons l'équipage. Outre un chauffeur, une hôtesse gère les passages de frontières et distribue des boissons, des chocolats et de l'eau de Cologne citronnée. Un gros bonhomme est soit le chef, soit un chauffeur pour le retour. Enfin, un mécanicien intervient 2 fois sur le moteur. Nous qui étions rassurés de monter dans un Mercedes-Benz ! Ce mécanicien semble avoir aussi pour rôle la gestion des achats de whisky avant la frontière bulgare, des dépôts dans un restaurant turc en Bulgarie et de l'acheminement de certaines bouteilles en Turquie !
A minuit nous passons la frontière turque. Il faut sortir tous les bagages des soutes, sauf nos vélos heureusement ! Les bouteilles de whisky restent quant à elles à l'intérieur du bus !
Saint Paul dont nous suivrons les pas en Turquie. |
Le casino très beau bâtiment mais complètement à l'abandon |
Ça y est, les vélos sont en soute
Le moteur sous nos pieds, lors d'une réparation |
Mercredi 14 octobre
A 3 h après 3 longues heures de sommeil nous sommes à Istanbul. Nous n'avons aucune envie de déambuler dans les rues à cette heure là. La femme qui nous avait vendu les billets nous avait dit que nous pourrions rester dans le bus. Voyant qu'une partie des passagers continuent là leur nuit, nous essayons de nous rendormir au milieu des ronflements. A 7 h nous nous réveillons au château de la belle au bois dormant. Le chauffeur dort sur la banquette arrière, le "chef" s' étale des deux côtés de l'allée, les pieds à côté du siège de Yann. La tête de l'hôtesse déborde aussi sur l'allée et le mécano est carrément allongé devant la porte arrière. Nous nous extirpons du bus puis mettons une heure et demi pour faire 4 km jusqu'au couvent des Franciscains. Istanbul n'est pas du tout adaptée pour les vélos, ni pour les poussettes ou fauteuils roulants : trottoirs élevés, stationnement anarchique, passages piétons souterrains, pentes raides...
Nous faisons connaissance avec frère Gwénolé et frère Eleuthère qui nous offrent un petit déjeuner revigorant. Nous nous installons ensuite dans l'appartement de la paroisse St Louis des Français qu'ils mettent à notre disposition dans l'enceinte du palais de France. Casse-tête pour les agents de sécurité : faut il passer au peigne fin tout notre paquetage ? Finalement après avoir montré nos passeports et nos couteaux suisses, nous rentrons sans plus de contrôle.
Je n'ai pas aimé l'arrivée à Istanbul car papa et maman voulaient rester dans le bus.
SOLENN
Jeudi 15 au lundi 19 octobre
Nous avons plusieurs jours pour nous familiariser avec Istanbul où nous reviendrons en novembre, donner ou vendre nos vélos, réceptionner nos chariots de marché et préparer le mois que nous passerons en dehors d'Istanbul. Être au calme avec un lave linge et pouvoir faire la cuisine nous permet de nous poser véritablement, c'est un vrai luxe !
Bravo! Rester plusieurs jours au même endroit vous replace dans une vie de famille presque "normale";) profitez bien, faites attention à vous,
RépondreSupprimerLucie et Olivier, Romane, Pauline, Antoine
That's interesting! Can you please share more about it? Thank you.
RépondreSupprimerPackers and Movers Thoraipakkam Chennai
Bon courage pour les soucis administratifs avec les colis en dédouanement.
RépondreSupprimerAu pire, vous pouvez peut-être renvoyer les vélos chez vous, par la piste, comme le font les vendeurs sur ebay?
Enfin, Istanbul est tellement riche en monuments, sainte Sophie, petites églises byzantines, et les gens plutôt gentils. Régalez vous bien aussi, loukoums, et légumes grillés. Comme aubergines et courgettes! Bonne continuation à vous 5.