Séjour à Delphes

Samedi 5 mars

Nous faisons chauffer notre lait sur le balcon et déjeunons. Nous avons 2 heures pour visiter Patra, de jour cette fois, avant de partir pour Delphes. En bas des escaliers du kastro, un écran et un haut-parleur ont été installés à côté d'une église, des chants s'en échappent, le portrait d'un pope est affiché, cela doit être son enterrement. D'en haut nous admirons la vue sur le golfe de Corinthe et les montagnes. Nous apercevons également en bas un marché où nous allons de ce pas faire du ravitaillement. 
Le temps de boucler nos affaires à l'hôtel, nous nous installons dans le bus à 12h30. Nous avons réussi à obtenir une information sur la durée du trajet : plus de 3 h... Il ne faut pas être pressé mais c'est beau : après avoir traversé le golfe sur le pont Trikoupis, nous suivons tous les contours de la côte. Il fait beau, nous admirons la mer et la montagne. A Itea, surprise, il faut changer de bus et attendre une vingtaine de minutes. Nous avons tout juste le temps de grignoter.
Vers 16h15, nous descendons au camping Apollon. Les prévisions météo des prochains jours sont bonnes, nous installons donc nos tentes. Nous sommes seuls, le patron passe chaque soir pour récolter son dû.

 

Xavier, Yann et Solenn dans le hall d'hôtel aux couleurs du carnaval

Le kastro construit par les Byzantins puis remanié par les Croisés, les Vénitiens, les Ottomans

Vues depuis le kastro qui domine la ville

Ce matin c'est le carnaval des enfants : des olympiades orchestrées par des chefs scouts

Sur le pont suspendu le plus long du monde

Les paysages que nous traversons sont splendides !

La terrasse sur laquelle nous campons donne sur ça ! 

Chapelle à côté du camping 

Dimanche 6 mars

Le camping est à 1,5 km de Delphes et 2 km du site antique. Nous partons à pied. Munis de pains rassis, seuls restes à la boulangerie à 9h30 du matin (!), nous commençons la visite. Aujourd'hui 1er dimanche du mois, c'est gratuit. 
Avant les arrivées de bus, ce site perché est charmant. Nous montons jusqu'au temple d'Apollon comme le faisaient les pèlerins de l'Antiquité puis nous poursuivons jusqu'au théâtre et au stade. En bas, de l'autre côté de la route, nous pique-niquons près du temple d'Athéna Nikè. Nous terminons par le musée qui conserve les trouvailles des archéologues de l'école française d'Athènes. Nous avons du français sur chaque panneau !

Nous avons choisi un emplacement ensoleillé et avec vue

Nous arrivons sur le site antique de Delphes

Mur polygonal

Le trésor des Athéniens 

Le temple d'Apollon

Le théâtre

Le stade

Temple d'Athena Nikè

Au loin les colonnes du temple d'Apollon 

Nous imaginons l'enthousiasme des archéologues découvrant ces merveilles ! 

Après la culture, la détente !

Lundi 7 mars

Nous empruntons la portion du chemin européen E4 au sud de Delphes, jusqu'à la mer. Il s'agit du chemin qui menait de Kirra, le port antique de Delphes, jusqu'au sanctuaire. Nous voyons aujourd'hui des chapelles fermées, quelques troupeaux de chèvres à belles cornes, des moutons tachetés et une oliveraie interminable dans laquelle des ouvriers s'activent par endroits pour la récolte ou la taille.
A Kirra nous observons les vestiges de quelques quais maintenant dans les terres. Nous profitons de l'ambiance paisible de ce village dont l'école donne sur la mer. Nous rejoignons ensuite Itea qui est calme à cette saison. Nous admirons les vagues depuis un banc, nous sommes bien. Enfin, nous rentrons en bus.

Nous avons souvent croisé des vendeurs d'agrumes ambulants

La vallée est entièrement plantée d'oliviers 

Ruches

Les "ti bon dieu" grecs

La terre au pied des oliviers est parsemée de petits sacs de terre bien fermés... à quoi cela sert-il ? Est-ce un piège pour des parasites ? 

Arrivée à Kirra

Nous poussons jusqu'à Itea. Là un bus nous remontera à Delphes.

Mardi 8 mars

Cette fois nous suivons le chemin E4 vers le nord jusqu'à Kroki, un hameau entouré de prairies "alpines" sur lesquelles pâturent des vaches. Des chalets sont regroupés à l'intérieur d'une clôture. Ils sont tous fermés mais sont peut-être occupés l'été. Nous pique-niquons puis rentrons tranquillement en profitant du beau temps.
Le soir la pluie arrive. Nous dînons debouts dans le local vaisselle. Quelques averses suivent dans la nuit.

Petit dej' avant le départ 

Le chemin monte au dessus de Delphes 

Nous surplombons le site antique 

Un bousier poussant sa boule avec ses pattes arrières nous occupe un moment 

Vue vers le mont Parnasse

Pause pique-nique près du point d'eau

Le temple d'Athena au fond et le gymnase au 1er plan

Amandier planté en terrasse.

Pendant ce temps, au camping, l'employé repeint la piscine pour préparer la haute saison qui arrive.

Mercredi 9 mars

Nous quittons le camping. Le seul bus de la journée pour Thessalonique part à 10h15 de Delphes et est censé s'arrêter si nous lui faisons signe... A 10h30 toujours aucun bus... Alors que nous commençons sérieusement à douter le voilà qui arrive,  nous agitons nos mains, il s'arrête ; nous voici embarqués pour Thessalonique. Durée du trajet 5 à 6h. Le début de la route est beau, dans la montagne, creusée par endroits pour l'extraction de la bauxite ou autres métaux. Lamia et Larissa sont 2 villes dans la plaine, urbanisées n'importe comment. Nous voyons au passage des prairies vertes vallonnées comme nous en avons en France.
A la gare routière de Thessalonique nous devons faire appel à des voyageuses pour trouver quels bus prendre jusqu'à l'appartement que nous avons réservé, à 8 km à l'est. Les réfugiés sont visibles : ici un groupe de jeunes femmes voilées de blanc qui portent des couvertures et des sacs tous identiques ; près de la gare ferroviaire un groupe de parents et jeunes enfants guidés par une femme.
Après une grosse averse et un changement de bus, nous sommes accueillis par notre hôte Christophoros et nous sentons vite chez nous pour quelques jours.

L'attente du bus.